Jardin du Sichuan : le pays natal des pandas, contrée providentielle pittoresque

07-11/2019

À l’occasion de l’Expo 2019 Pékin, le pavillon du Sichuan aura pour thème « Le pays natal des pandas, contrée providentielle pittoresque », et aura pour âme les pandas et la culture de Shu : « Les pandas voyagent dans le Sichuan, l’eau nourrit la contrée providentielle » sera le fil conducteur de l’entièreté du pavillon, livrant le bagage culturel et les caractéristiques régionales du Sichuan ainsi que ses jardins et ses arts horticoles au grand public.

Le pavillon du Sichuan regroupe trois zones fonctionnelles : la zone de présentation de l’entrée, la zone où « l’eau nourrit la contrée providentielle » et enfin la zone où « les pandas voyagent dans le Sichuan ». Le plein centre du pavillon est axé sur le projet d’irrigation de Dujiangyan qui entretient et nourrit la « contrée providentielle », en intégrant des codes culturels tels que « la culture de l’eau », « la civilisation de l’ancien État de Shu », « la contrée providentielle », dans le but de créer des jardins paysagers. En gardant comme ligne conductrice « les pandas voyagent dans le Sichuan », le pavillon du Sichuan a su montrer les ressources naturelles de la région ainsi que ses particularités historiques et culturelles par le biais de scénettes telles que « Le foyer des pandas », « Les empreintes des pandas », « Les pandas s’amusent avec l’eau », « Le retour à la nature », ou encore « Depuis des temps immémoriaux ».

Considérés comme des trésors nationaux, les pandas sont non seulement un symbole du Sichuan, mais représentent aussi la Chine. Ce sont d’ailleurs des sculptures originales de pandas qui constituent le cœur de l’entrée du pavillon du Sichuan, puisqu’elles sont l’étiquette géographique de cette région : le groupe de sculptures de petits pandas ainsi que la sculpture indépendante de panda géant créent ensemble une ambiance chaleureuse et accueillante en formant une scénette d’entrée, forte en identité régionale. Sur le côté gauche de l’entrée se situe le parc des pandas dont l’arrière-plan arbore de manière abstraite des architectures typiques de l’ouest du Sichuan. Dans le parc, on voit les sculptures de petits pandas paraissant vivants et actifs, dotés chacun d’un air différent. Sur le côté gauche de l’entrée se trouve une sculpture de panda géant qui intègre des éléments tels que la carte du Sichuan et le piment, le tout constituant un décor emblématique du pavillon du Sichuan en traduisant le rôle du Sichuan en tant que « foyer des pandas ».

« Quand on désire la pluie, la pluie fait son apparition, et quand on souhaite l’apparition du beau temps, le beau temps arrive. Ainsi le peuple ne connaît pas la famine, car pas une année ne s’écoule sans des récoltes abondantes. Tout le monde appelle ici la contrée providentielle. » La rivière Min est le berceau de la culture de Shu. Le projet d’irrigation de Dujiangyan, construit sur la rivière Min, a donné naissance à la fameuse contrée providentielle, sur laquelle la terre est devenue fertile. Pour ainsi dire, c’est grâce aux travaux hydrauliques entrepris à Dujiangyan que l’on a eu la chance de connaître la contrée providentielle d’aujourd’hui. La zone du pavillon où « l’eau nourrit la contrée providentielle » interprète la culture de l’eau de Dujiangyan au niveau tant matériel que spirituel, en s’appuyant sur des scènes et des décors représentant des passerelles de bois fixées le long des falaises qui intègrent des abattis , des barrages construits avec des cages de bambous, la bouche de poisson de Dujiangyan qui reflète le projet d’irrigation du même lieu, et la Place de la culture de l’eau à Dujiangyan qui démocratise le concept de « gestion de l’eau ». L’ensemble de cette zone restitue une image pittoresque de la contrée providentielle ayant des montagnes lointaines (les Monts Min) en fond et une rivière (la rivière Min) au premier plan.

La zone ayant pour thème « le voyage des pandas dans le Sichuan » a comme ligne conductrice l’exploration des pandas, et cette zone a combiné le processus de réhabilitation des pandas à la vie sauvage et le parcours de découverte de la culture du Sichuan, faisant écho au thème « foyer des pandas ». Le processus de réhabilitation des pandas à la vie sauvage regroupe des étapes comme « chemin de la quête d’un foyer » incrusté d’empreintes de panda, « foyer de bambou, jeu d’eau » qui restaure une ambiance de proximité avec les bambous et la rivière, ainsi que le passage dans les terres inconnues du Mont Xuebaoding avant d’effectuer le « retour à la nature ». Ce processus de réhabilitation exprime les particularités régionales d’une manière innovante par l’intermédiaire de signalisations indicatives au sol, de tonnelles faites de nouveaux matériaux synthétiques, de bambous et de carbone, de panneaux d’affichage en tressage de bambous, de groupes de sculptures végétales en forme de panda et de groupes de dispositifs d’éclairage. Le parcours culturel s’inaugure avec « la porte de l’origine de Shu » et utilise des techniques horticoles telles que la sculpture végétale, les parterres en bande de fleurs, les pièces décoratives, pour présenter la civilisation de l’ancien État de Shu avec des éléments tels que la culture de Sanxingdui et la culture de Jinsha. De plus, ce parcours culturel utilise des éléments de la culture agricole traditionnelle de l’ouest du Sichuan tels que des miniatures de maisons typiques de l’ouest du Sichuan, des champs de thé du Mont Mengding, des végétaux comme le piment, le poivre du Sichuan, les agrumes, les bonzaïs de style Sichuan, afin de montrer au monde entier le magnifique chapitre de la civilisation de l’ancien État de Shu et les paysages champêtres de la plaine de Chengdu.

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